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Notre maison Haute performance en Estrie

Qui nous sommes

Deux québécois qui ont décidé, à la retraite, de se construire leur première maison – très très performante !

Il y a 8 ans, nous avons quitté le Québec pour vivre une expérience de vie en France, à Grenoble, laissant nos mères et toute notre famille au Canada. Après avoir vendu notre maison de Montréal, on ne s’est gardé que notre « cabane au Canada », sur le bord du lac Magog, avec l’intention, un jour, de se construire une maison de retraite au même endroit.

Après avoir pris ma retraite en 2021, (ma conjointe avait prise la sienne à son arrivée en France) puis avoir ensuite vagabondé presque 3 ans en Europe en attendant que les hausses de prix post-Covid se soient résorbées, et avec presque 2 ans de planification, nous avons démarré la réalisation de notre construction très spéciale par la démolition de notre chalet d’été, jeudi le 29 août dernier.

Voici notre histoire, les défis rencontrés, les techniques parfois spéciales utilisées, l’objectif de l’atteinte de la norme Passivhaus et d’une écohabitation.

Retour dans le passé

Tout voyage part d’une idée

Les étapes

La maison prend forme

Quel genre de maison

La première question était: quel genre de maison ? Nous aimons plutôt l’architecture traditionnelle, soit Nouvelle-Angleterre, française, mais pas l’architecture moderne et les boîtes carrées sans éléments décoratifs.

On aime la lumière et comme notre terrain est situé sur un grand lac, avec vue sur le soleil couchant et la montagne Orford (disons le haut de la montagne), on veut aussi voir le lac et le terrain boisé de chaque pièce, lorsque possible.

Finalement, compte-tenu de nos hivers et des changements climatiques, on veut une maison bien au-delà de code (CNB – code national du bâtiment – Canada et Québec), on vise le futur, pas le passé.

Les normes et critères

Évidemment, une maison construite au Canada doit répondre à minima au CNB et aux adaptations du Québec.

Mais comme dit Mike Holmes, un héro canadien de la construction (voir Holmes on Homes et ses autres séries à la télévision), « construire au minimum code, c’est comme voyager avec une vieille Trabant – çà roule, mais c’est tout juste.
Mais quel code, quel nouveau standard, quel philosophie, quelles techniques – écohabitation, maison solaire, maison verte, maison saine… devrait-on suivre ? Il y a tellement de nouvelles vagues dans la construction, parfois contradictoires.

On essaie ici de démystifier tout çà et d’expliquer nos choix – pourquoi du presque Passivhaus et non pas du LEED, par exemple.

Comprendre la technique

Une fois qu’on a définit notre approche technique, cela a un impact sur nos choix de matériaux, de type de construction, les experts à engager (y en a-t-il dans la région?), les coûts globaux, etc.

Est-ce que l’on trouve facilement des solutions pour certains problèmes techniques pour notre climat ?

Faut-il inventer des solutions ? Sont-elles risquées.
Dans cette section, on va essayer de présenter nos approches, nos innovations et nos efforts pour diminuer ou au moins contenir les coûts, surtout dans le contexte post-Covid où les coûts des matériaux et de la main d’œuvre (vous savez, la pénurie de main d’œuvre) ont explosés…